Je vis en Inde depuis 18 ans et le yoga a été une révélation dès mon arrivée dans ce pays. À l’âge de 3 ans, avec une maman professeur d’éducation physique, je faisais déjà des roulades et le grand écart. J’avais de grandes ambitions et me préparais déjà pour les JO !

J’ai fais du sport à haut niveau et mon corps a gardé cette mémoire de gymnaste. Il a longtemps été un outil et le yoga )était une continuité logique pour moi.en me donnant une bien plus grande conscience .
J’ai commencé par le vinyasa, une pratique dérivée du hatha, plus calme et basée sur le mouvement synchronisé avec la respiration, pour ne faire qu’un. Le but est d’entrer dans une forme de méditation tout en restant en mouvement.

Puis le Kundalini est arrivé sur mon chemin de vie… J’ai eu la chance de faire mon enseignement à Amritsar, un lieu sacré de pèlerinage sikh en Inde. Cette pratique m’a tout de suite séduite, chamboulée, j’ai senti qu’elle me faisait du bien au corps mais aussi à l’âme. Mes pensées étaient plus claires et mes émotions plus faciles à gérer. Je commençais à prendre conscience de cette petite voix qui nous sabote, nous juge, nous compare en permanence. Un monde nouveau plein de possibilités s’ouvrait à moi, j’ai pris conscience de mon propre pouvoir, illimité. Le Kundalini m’a permis de découvrir cette source de vie en moi (prana) et comment l’utiliser. J’ai donc adopté cette pratique et très vite et je suis devenue professeur de Kundalini yoga.

Je viens récemment de me former sur le yoga des hormones, qui s’adresse particulièrement aux femmes qui ont des problèmes de fertilité mais également à celles qui ont des symptômes de ménopause. C’est une pratique assez proche du Kundalini mais plus douce, centrée sur la respiration  (bhastrika) et respiration du feux avec des techniques visualisation